Campagne de France 1814 - Bataille de Troyes


Campagne de France 1814 
 Bataille de Troyes
Des ponts de la Seine au ponts de l'Aube.

(Nogent su Seine - Piney - La Guillotière - Troyes - Vendeuvre - Lesmont - Brienne - Dienville - La Rothière - la bataille des ponts - la retraite sur L'aube - Mars 1814 - Laubressel et Thennelières - Macdonald Oudinot la défense de Troyes et de Saint-Parres-aux-Tertres).

Première partie - Troyes.


TROYES fin janvier 1814

L'objectif est de cartographier les positions de la vieille garde de Mortier et Friant dans et autour de Troyes; de constater les mouvements et de comprendre le role de mortier entre fin janvier et le 3 février arrivée de l'Empereur au pont des cailles - position verrou de Troyes - dans le début des opérations qui vont englober les batailles de Brienne et de la Rothière, quelle est le rôle de Mortier à Troyes !!! et de la ville de Troyes dans la campagne de France 1814. MARS 1814 - Quelle rôle pour Macdonald et Oudinot dans l'affaire de Troyes et celle de Saint-Parres-aux-Tertres.

Sommaire

Etude autour des forces du Maréchal Mortier en position à Troyes.

Position de la brigade de Réserve de Paris du général Gérard - 3000 hommes sous
les ordres du général de La Hamelinaye.

Position des 3 divisions de  la jeune garde dans Troyes - Faubourg st Jacques.

Position de la Vieille garde à Troyes autour du qg de Mortier -
Maison de Mr Duchatel-Berthelin qg de Mortier rue du Temple.
Organisation du général Lapointe, chef d'état-major de Mortier.

Position des Chasseurs à Pieds de Cambronne.

Position de la Vieille garde de Friant autour et vers le faubourg st Jacques.

31 janvier 1814 - La reconnaissance offensive sur Vendeuvre - Maisons Blanches -
Chasseurs à cheval - infanterie de la Vieille Garde - Artillerie de la Vieille Garde.

Arrivée de l'empereur le 3 février 1814 10h00 ( Au Pont des Cailles - Troyes).

Départ pour Sezanne février 1814.

Mars 1814 - Des Combats d'Arrière-garde - Laubressel, Bouranton, Pont de la Guillotiere et Thennelières - Troyes et Saint Parres-aux-Tertres.

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Troyes et la campagne de France 1814

Rue général SAUSSIER anciennement rue du Temple.


A Troyes chez M. Duchatel-Berthelin, dont la belle maison à fronton s'élève au fond d'une grande cour, rue du Temple, le général Lapointe, Chef d'état-major de Mortier, l'inspecteur aux Revues Clarac travaillent à force et les fourriers préparent les appartements de l'Empereur. 



Les Chasseurs à Pied de Cambronne prennent le service. Le reste de la division Friant est parti avec Mortier, vers le faubourg st Jacques, au devant de S.M., et de l'Armée dont il assureront l'arrière-garde.



Position de la Vieille garde à Troyes autour du qg de Mortier


Voici les Grenadiers à Cheval! Un seul cri s'élève au-dessus des Grognards "Vive l'Empereur!"
on est le 3 février 1814 à 10h00 du matin


Arrivée de l'empereur le 3 février 1814 10h00 ( Au Pont des Cailles - Troyes).

 
 Au pont des Cailles  sur lequel Jeanne d'Arc est passée, l'Empereur met pied à terre


 Aujourd'hui le Le pont des Cailles à disparue, et  pourtant à cet endroit exacte, traversant le rû aux cailles, refait à neuf, il est la ! "Derrière les vieilles murailles enchevêtrèes, le long des canaux et des rûs malodorants, le pont aux Cailles grand oublié de l'histoire de France refait apparition" .





Position de la brigade de Réserve de Paris du général Gérard - 3000 hommes sous
les ordres du général de La Hamelinaye.

L'ancien Hospice st Nicolas Troyes - Emplacement de la brigade de Réserve de Paris du général Gerard
3000 hommes sous les ordres du général de La Hamelinaye - Cet hospice servit aussi d'hôpital de campagne.


La Croix des Cosaques - Saint Parres-aux-Tertres - au bord de la Seine Mars 1814.



 Croix dite "Croix des cosaques" érigée à la mémoire des soldats inhumés ici en 1814, suite aux combats
de la campagne de France de l'Empereur Napoléon 1er. C'est le père BRISSON qui est à l'initiative de cette croix de fer qui a été posée le 13 Octobre 1897, car primitivement cette croix était en bois"


Bataille du 1er au 4  Mars 1814 - Chaussée de Troyes à Bar sur Aube.


Au fond de l'image - un pont sur la Seine - Une retraite !!! un combat d'arrière-garde !!! (Cliquer sur l'image pour agrandire) le pont fut le témoin de la bataille d'arrière-garde de Saint-Parres-aux-Tertres.


Le mystère de La Croix des Cosaques - Saint Parres-aux-Tertres

 

Difficile de trouver une explication sur  l'histoire et l'emplacement de cette croix, Le commandant Lachouque nous donne la definition suivante sur le combat d'arrière-garde de Saint Parres-aux-Tertres :


Bataille du Plateau de Laubressel


Avant même de regarder de près cette bataille arrêtons nous sur le mystère de la Croix des Cosaques à Saint-Parres au lisières de Troyes.

"La division de Tirailleurs de Rottembourg, appartenant au corps d’Oudinot, a passé la nuit du 2 au 3 Mars 1814 sur le plateau de Laubressel, forte position qui défend, en avant, les ponts de la Barse. On voit à 2 lieues dans l’Ouest la cathédrale de Troyes.

Le 7eme de Tirailleurs de Pailhès et le 8eme Tirailleurs du major Doresenne se sont battus hier, pendant la retraite qui a commencé le 27 février au soir , à Bar sur Aube. Ce jour-là, la division est restée en seconde ligne, lorsque 45 000 hommes de Schwarzenberg ont forcé les 15 000 d’Oudinot à se retirer, elle a pris l’arrière-garde, talonnée par la cavalerie de Pahlen. Le sous-lieutenant Delimal, du 8eme, a été blessé ; hier, au pont de la Guillotière, le chef de bataillon Micheler était mis hors combat ainsi que plusieurs officiers et tirailleurs.
Ce matin, il fait froid et la pluie tombe ! On est au contact des cavaliers Russes de Pahlen ; son artillerie ouvre le feu sur la division formée sur 2 lignes. Vers 1h00, une attaque d’infanterie de Gortschakoff venant du nord, de l’Est et du sud-est, se produit.
 Très vite, les pertes sont lourdes ; le capitaine Charlot, du 7eme, est tué ainsi qu’un sous-lieutenant ; 6 officiers, 50 hommes sont hors de combat ; au 8eme 4 lieutenant sont atteints. Sur le soir , sous la protection de la cavalerie, la division se retire sur la hauteur de Saint-Parres, aux lisières de Troyes dont les murs abritent la petite armée de Macdonald, déjà dépassée au nord et au sud par l’ennemi. Demain elle se repliera sur Châtres et Méry, qu’il faudra tenir à tout prix en attendant les ordres de l’Empereur. Mais on ne peut prévoir que Schwarzenberg restera avec ses corps autour de Troyes jusqu’au 12 Mars."



 Le commandant Weil dans son ouvrage "LA CAMPAGNE DE 1814 d'après les documents des Archives impériales et royales de la guerre à Vienne"  nous donne la définition suivante :

" Les colonnes du prince Eugène de Wurtemberg s'engagent à ce moment, et leur arrivée oblige Gerard à envoyer aux divisions Rottembourg et Jarry l'ordre de se replier à Saint-Parres-aux-Tertres. Laubressel et Thennelières sont perdus;  Gerard concentre ses troupes à Saint-Parres-aux-Tertres"

je vous invite à lire les pages suivantes pour permettre une meilleure compréhension de la bataille de Saint-Parres-aux-Tertres.
"4 Mars 1814 - Mesures prises par Macdonald pour évacuer TROYES et défendre la position de Saint-Parres-aux-Tertres"  page 143  "LA CAMPAGNE DE 1814 d'après les documents des Archives impériales et royales de la guerre à Vienne" 

"Le maréchal Macdonald, sentant parfaitement que les alliés ne manqueraient pas de ce concentrer, dès le 4 au matin, leurs efforts our se rendre maitre de Troyes, avait mis à profit le temps qui lui restait pour en assurer l'évacuation sans compromettre ses troupes. Il était trop prudent et trop sensé pour s'acharner plus que de raison sur la position de Saint Parres-aux-Tertres, et s'exposer à être renversé par une attaque de vive force. Aussi voulait il se borner à disputer aux Alliés le terrain de chicane, qui s'étend entre Saint Parres-aux-Tertres et la Seine , à défendre les faubourgs par une arrière-garde pendant le temps nécessaire à l'écoulement de son corps et de son artillerie"

"Pendant la nuit, la cavalerie Russe avait essayé à 2 ou 3 reprises d'alarmer les troupes postées à Saint Parres-aux-Tertres
Oudinot fera guetter les mouvements de l'ennemie pour être en mesure d'exécuter les siens sans compromettre le mouvement rétrograde des troupes échelonnées depuis  Saint Parres-aux-Tertres. Il faut considérer cette défense comme celle d'une arrière garde et chicaner le terrain le plus possible. On préparera des barricades au pont de pierre et aux portes de la ville lorsque les dernières troupes auront passé.
Si le général Milhaud qui est échelonné des Maisons-Blanches aux faubourgs, entend l'action s'engager assez vivement, il repliera promptement sa cavalerie sur ce point et s'assurera de ce qui passe pour régler sa marche et arriver en arrière de la ville en même temps qu'Oudinot l'abandonnera.
Le général Amey , qui occupe le faubourg, se retiera dès  qu'il verra que le général Gerard repasse la rivière, et prendra position".
Lorsque l'évacuation de Saint Parres-aux-Tertres, de la Seine et de la ville sera résolue, le général Sebastiani placera un bataillon à l'embranchement des rues du faubourg, pour couvrir la retraite de la garnison qui aura protégé celle des troupes venant de Saint Parres-aux-Tertres"

"Le lendemain vers 8h00 le prince de Wurtemberg suivies par 4 bataillons  bavarois, se déployaient devant Saint Parres-aux-Tertres, encore occupé par Gerard. A 10h00, les pièces de position de l'artillerie russe ouvrent le feu et protègent l'attaque de Saint Parres-aux-Tertres, que Gerard défend jusqu'à 11h00 avant de se décider à se replier, d'abord sur le pont de Foissy, puis sur le faubourg de st Jacques".

Reste à determiner quelles sont les corps qui reposent ici,
Bavarois , soldats de Pahlen, soldats de Eugene de Wurtemberg , soldats de Gerard,  Cosaques !!! Russes !!! Décès de la double occupation de Troyes ou vicitmes de l'épidémie de Choléra qui a sevit à Troyes. le mystère reste entier sur la liste des corps qui reposent à tout jamais au pied de cette croix OU à quelques encablures de la Croix.


(Etude en cours)
 




Départ pour Sezanne






Mery sur Seine


En bas à gauche de l'horloge "1814" à droite "Paix"



Nogent sur Seine
(en construction)



à suivre ....
(en construction)